(Photo © : Enfants d'Angola, diocèse de Benguela, 2019)

La mission des Augustins de l’Assomption est de travailler à l’avènement du Royaume de Dieu dans la société actuelle. Emmanuel d’Alzon a voulu des religieux sensibles aux grandes causes de l’homme et de Dieu. De son vivant, il nous a poussés dans des voies nouvelles pour l’époque : présence dans les pays orthodoxes, pèlerinages, journalisme, séminaires pour les pauvres. Nos activités actuelles relèvent de cet héritage et d’innovations qui sont des réponses à des besoins et à un contexte nouveaux.

Depuis 1845, les activités des Assomptionnistes sont nombreuses. Pour travailler à l’avènement du Règne du Christ, notre Règle de vie précise que toutes nos activités doivent être « animées d’un esprit doctrinal, social, oecuménique ». C’est pour être fidèles à cet esprit et pour répondre aux besoins de l’Église et du monde, les Assomptionnistes, nous sommes présents et créatifs dans de nombreux secteurs de la vie sociale : dans la presse, l’enseignement, les relations oecuméniques, les engagements sociaux, les pèlerinages, les paroisses... Notre famille religieuse œuvre au service d’un Royaume sans frontières, en Europe, Afrique, Asie et Océanie, en Amérique du Nord comme du Sud... Nos communautés, dans le monde entier, réunissent des religieux de diverses nationalités et cultures.

Le charisme assomptionniste est toujours vivant et cherche à s'étendre sur de nouveaux territoires et nous avons quelques projets de fondation pour cette année 2021 :

La fondation d'une communauté en Angola, pays lusophone, qui sera sous la responsabilité de la Province du Brésil et de la Province d'Afrique.

Depuis plus de 5 ou 6 ans, nous avons cherché à fonder une communauté dans un diocèse d'Angola et nous avons finalement opté pour le diocèse de Benguela, au sud de la capitale angolaise Luanda, grâce à l'appel de Monseigneur Antonio Jaca, évêque de Benguela. Une équipe missionnaire est prête pour la fondation depuis plusieurs mois déjà, composée d'un frère brésilien et de deux frères congolais, nous attendons l'ouverture des barrières sanitaires pour pouvoir commencer la mission.

Nous avons déjà une paroisse assignée qui sera placée sous la protection de Saint Augustin et nous travaillerons à l'évangélisation de ce peuple pour lequel nous avons une estime toute particulière.

L'année 2021 verra également la fondation d'un deuxième pôle missionnaire au Texas, dans la ville d'El Paso, aux États-Unis, non loin de la frontière mexicaine. Cette ville est caractérisée par un grand afflux de migrants mexicains. Une communauté composée d'Américains, de Philippins et de Mexicains est prête à prendre en charge un sanctuaire et à travailler à la pastorale des immigrants. Cette communauté sera internationale, comme la plupart de nos communautés aujourd'hui, parce qu'elles sont le signe de la fraternité universelle et la manifestation du Royaume de Dieu.

D'autres fondations sont envisagées, elles ne sont pas encore clairement programmées, mais elles font partie aussi de notre ambition missionnaire : au Ghana, pays anglophone, et en Côte d'Ivoire. Dans ce deux pays nous voulons continuer à développer notre travail de communication avec Bayard Afrique (qui possède déjà un bureau à Accra) et bénéficier à Abidjan d’un centre de formation théologique pour les vocations africaines.

En Asie, nous sommes déjà présents au Vietnam, aux Philippines et en Corée, mais nous pensons qu'il serait important d'étendre notre présence au-delà de ces pays, peut-être en allant en Indonésie, ce grand archipel à forte majorité musulmane mais où il y a une minorité chrétienne très active et où nous avons déjà quelques vocations qui viennent et se préparent aux Philippines. Nous continuons à regarder ailleurs, mais il est probable que la prochaine fondation en Asie, si le Chapitre général en décide ainsi, sera en Indonésie.

La réalité de l'Assomption est résolument missionnaire et apostolique ; nous travaillons pour la venue du Royaume de Dieu et en tant qu'ouvriers du Royaume, c'est notre orientation prioritaire.